29 mars 2005
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22:00
Partout où tu iras
J’y serai,
Malgré ma nuit
Eternelle...
Sans toi
Mon perpétuel
Voyage
Dans les années,
Dans les orages,
Dans le temps,
Dans le sillage
Du passé
Qui ne m’a jamais quitté.
Notre passé
Qui jamais ne mourra.
Je me nourris
De ton souffle
Qui retentit …encore
En moi.
Je me nourris
De ton regard
Qui me remplit …encore
De lumière,
De ton amour
Du premier jour,
Ton amour
Que même la mort
N’effacera …pas.
Je navigue
Je me noie
Dans cet océan
Cet infini …chagrin
Je meurs,
Je revis
Mille fois
Dans mon éternel voyage
Vers toi
Inédit
Extrait de Sérail
Alex Caire
Tous droits réservés
Horus Editeur – 2005
Published by Alex Caire
-
dans
Sérail
14 mars 2005
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Anaïs cache à peine le privilège de sa beauté constante, troublante de pudeur et de volupté. D'une grâce antique, palpitante, sa peau renvoie à un passé lointain de monarque abandonnée à elle-même, en exil; un passé chargé de senteurs intimes, de fruits désirés et de breuvages oubliés.
Sa féminité fragmente le désir de se l'approprier, pour mieux déguster chaque pli, chaque endroit touché par cet enchantement qui appelle la découverte dans son insoutenable retenue.
Ses cheveux ébène donnent naissance à mille nuits sans lune. Ses yeux sont absents, cachent leur douceur, inaccessibles. Son sein gauche jalouse l'insolence de son sein droite qui lui rend bien la politesse.
La chair dense de ses hanches consacre sa beauté racée, intemporelle, omniprésente. Ses chevilles andalouses touchent à peine le satin de son lit quand ses orteils appellent un baiser interdit. Son charme irrésolu se passe de tout alphabet humain.
Inédit
Extrait de Sérail
Alex Caire
Tous droits réservés
Horus Editeur - 2005
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Sérail
14 mars 2005
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A la première lueur de l'aube, Balquiss ouvre brusquement ses paupières alourdies par un sommeil de velours. Un frisson vient parcourir son corps nu sentant le jasmin et la cendre. Elle ondule lascivement ses hanches, caresse de ses orteils le bord de son lit défait maintes fois pendant la nuit écoulée ....
Des goûtes de volupté matinale coulent des lèvres encore endormies de son sexe, se perdent vers la fente de ses fesses.
Elle se rappelle, ingénue, que son amant vient de quitter à l'instant leur lit , laissant l'odeur de sa peau salée dans ses narines, le nectar de son amour dans son corps et un feu à jamais attisé dans ses arcanes de femme prise et éprise .....
Elle se tourne vers le coin vide encore chaud, tire vers elle le drap de mousseline bleue, plaque son nombril gracile sur l'endroit humide qui vit leur dernière étreinte, essayant en vain de prolonger l'instant qui s'empressait déjà de partir.
Inédit
Extrait
Sérail
Alex Caire
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Horus Editeur - 2004
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